au début tout était trop lent. au restaurent (c'est toujours le cas d'ailleurs). j'allais chez mes beaux-parents rapidement j'y restait une heure pour rien. et ça m'énervait.
L'accueil des béninois quand on rentre dans une boutique me donne souvent envie de faire demi tour, on dirait qu'ils ne veulent pas vendre. un fois dans un chawarma j'ai commandé et je suis partie avant. En rentrant, la serveuse dormait sur une table, avec difficulté elle a ouvert un œil et pour se lever et marcher jusqu'à nous ça été le parcours du combattant. on commande 45 min après ce n'était toujours pas arrivé. on mourrait de faim on est parti manger dans une cabane avec les chaise et un comptoir autour, le gars nous a servit de très bonne spaghettis. on a bien fait de partir. le client roi de l'europe n'existe pas ici. dommage ils gagneraient surement plus
sinon je l'ai bien vécu, parce qu'au bout d'un mois j'avais du travail, sinon pas sur que j'aurais vécu aussi bien mes premiers mois. Merci à une expat française qui était là depuis 4 ans qui m'a trouvé ce premier et second travail.
ce qui me dérange encore aujourd'hui, c'est pas de trouver du travail car j'en trouve facilement, mais ça ne dure jamais longtemps, le plus que j'ai fait c'est 1 an. Et je n'avais pas été habituée en France à me faire virer chaque fois j'ai démissionné. Alors je dois être frustrée qu'on me vire et en plus avec des raisons stupides.
ce qui m'énervait c'était quand je revenais du travail et les gens me disaient "tu as fait un peu" expression bien béninoise. j'avais l'impression qu'il pensait que j'étais assise toute la journée sous la clim. En faite, tu fais toujours un peu car si tu fais tout demain tu n'auras plus rien à faire, voilà ce que ça signifie.
Ou quand les gens te bousculent dans la rue, ils te disent "doucement". ben quoi doucement, c'est à eux de faire attention, j'allais doucement avant qu'ils me rentrent dedans.
je crois que je m'habituerais jamais au bousculades de Tokpa avec les "ago-ago", une fois j'ai eu un énorme bleu car je n'ai pas pu me pousser à temps.
même si on se plait dans notre pays d'accueil il y a toujours de petites choses auxquelles nous n'avons pas l'habitude.